De ses débuts dans la roulotte familiale à l'aventure américaine au côté de Duke Ellington, la Cité de la Musique raconte le swing unique de Django Reinhardt, dans l'exposition "Django Reinhardt, Swing de Paris", jusqu'au 23 janvier prochain. Courrez-y !
L'exposition évoque chronologiquement le parcours du
musicien, disparu le 16 mai 1953. Elle revient sur ses débuts dans les
bals musette et sur l'incendie de sa roulotte qui lui fit perdre l'usage
de deux doigts à 18 ans. Puis, ce sont les débuts au Palm Beach de
Cannes, la naissance du quintette du Hot Club de France avec Stéphane Grappelli,
les années d'Occupation, heures de gloire paradoxales alors que les
Tsiganes sont persécutés par les nazis. Suivent la tournée américaine
avec Duke Ellington en 1946, le désintérêt progressif pour la musique,
puis le retour vers un jazz plus moderne avec le be-bop et la
disparition brutale à 43 ans.
Lettres, disques, partitions, affiches de concerts sont
installés dans des vitrines ouvertes. Certaines sont adossées aux
piliers, comme si elles venaient d'être posées là, d'autres évoquent des
tables de billard, une des passions de Django. Les documents évoquent
par bribes la personnalité du musicien. Des photos le montrent
transmettant dès le berceau la passion de la musique à son fils Babik. Des lettres manuscrites, écrites d'une main hésitante, laissent entrevoir l'enfance nomade loin de l'école.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire